➔Réunion du 16 juin de la cellule technique « Aux arbres »
Extraits du compte rendu de la réunion
Essences locales VS Essences méditerranéennes
La réunion a démarré bille en tête sur cette problématique : Aux Arbres Citoyens doit-il se limiter aux essences locales ou bien, au vu du changement climatique, doit-il proposer d’autres essences qui seraient mieux adaptées à la sécheresse ? La discussion a été motivée par le fait que plusieurs personnes nous ont interpellés sur le sujet lors de la Fête des Plantes début juin à Chavaniac.
Luc et Yann évoquent les activités et réflexions de l’AP3C – Adaptations des Pratiques Culturales au Changement Climatique – mises en place sur le Massif Central par le biais du Sidam (Service Interdépartemental pour l’Animation du Massif Central) qui regroupe 15 départements.
Pour Yann et Luc, on ne se donne pas plus de chances avec des essences méditerranéennes. Il vaut mieux aller chercher des graines d’arbres qui connaissent les conditions climatiques du Massif Central, qui sont plutôt dures : dans le chaud, le sec et le froid. Il n’est pas certain que des essences du sud s’habitueront au froid et ne vont pas geler pendant nos hivers.
On peut accompagner la « migration » de certaines essences, c’est ce que fait le CRPF (Centre Régional de la Propriété Forestière) en étudiant des plantations de pin laricio (Pinus nigra var. corsicana) dans le nord de l’Auvergne ; Mariane dit qu’à l’échelle du groupe « Aux Arbres » chacun peut faire des expériences de son côté avec des essences autres que locales.
Conclusion : Chacun peut diversifier personnellement ses plantations avec des essences méditerranéennes ou autres ; mais le CECB ne vendra que des plants locaux et du Massif Central, qui offrent actuellement plus de garanties que des essences extérieures au Massif Central sur lesquelles nous n’avons pas de recul et qui ne doivent pas être présentées comme une solution.